Dimanche 2 novembre, une cinquantaine de membres d’Archipel Citoyen et des Écologistes courront le marathon de Toulouse en relais, répartis en 7 équipes sur le parcours du Toulouse Métropole Run Experience, grand rendez-vous de course à pied qui rassemblera des milliers de coureuses et coureurs dans les rues de la Ville rose.
Le choix du relais est volontaire. C’est notre manière de faire de la politique : pas une logique de champion individuel, mais une dynamique collective où on se relaie, on se soutient, on s’encourage. On veut montrer qu’on peut gagner ensemble, pas les un·es contre les autres. Cette image du passage de témoin correspond à ce que nous voulons faire pour Toulouse.
Pour nous, c’est plus qu’une course. C’est un marathon politique jusqu’en mars 2026 : nous courons ensemble parce que nous ferons campagne ensemble. L’alliance entre Archipel Citoyen et les Écologistes pour les municipales de 2026 porte une idée simple : Toulouse doit devenir une ville où l’espace public permet à chacun·e de bouger, courir, respirer, vivre – pas seulement une ville vitrine pour quelques grands événements, ni une pratique sportive enfermée dans des lieux fermés ou payants.
« Le sport n’est pas un luxe ni un privilège. C’est un droit. Une ville juste, c’est une ville où vous pouvez courir en bas de chez vous sans avoir peur des voitures, où les femmes ont autant de place que les hommes, où vous n’avez pas besoin de payer une licence coûteuse pour bouger », déclarent Maxime Le Texier, chef de file d’Archipel Citoyen et Régis Godec, chef de file des Écologistes qui courront le dernier relais ensemble jusqu’à, la ligne d’arrivée.
Nous portons une autre politique sportive municipale, fondée sur trois priorités :
1. Le sport partout, pour toutes et tous.
Notre priorité, ce n’est pas de subventionner seulement quelques clubs professionnels : c’est de permettre la pratique libre, de proximité, dans tous les quartiers, sans barrière financière, d’âge ou de genre. Concrètement : soutenir les clubs sportifs amateurs avec des conventions pluriannuelles stables, proposer des tarifs solidaires, favoriser la pratique sportive féminine, et garantir que personne n’abandonne une activité pour des raisons de coût.
2. L’espace public comme terrain de sport et de lien social.
Marcher, courir, faire du vélo, jouer dehors ne devraient pas être des actes « héroïques » à Toulouse. Notre projet est de rendre la ville praticable à pied, à vélo, en fauteuil, en poussette ; d’aménager trottoirs, quais, berges, places et parcs pour le footing du matin, la marche santé, le sport libre ; et de rénover les équipements de proximité trop souvent fermés pour problème technique. Le sport du quotidien, c’est de la santé publique, mais aussi de la dignité et du temps de respiration dans une ville trop minérale et trop motorisée..
3. Le sport comme bien commun, pas comme produit d’image.
Nous voulons une politique sportive qui serve d’abord les habitantes et habitants, et pas seulement la communication municipale. Nous défendons un financement transparent, juste, qui soutient l’accès des jeunes, des femmes et des seniors à la pratique régulière, et qui renforce le tissu associatif local.
4. Le soutien au tissu associatif, pilier du vivre-ensemble.
À Toulouse, le monde associatif assure la solidarité, l’accès au sport, l’éducation populaire, la culture, l’inclusion. Il mérite un soutien clair, stable et juste. Nous proposons d’établir des critères transparents pour les subventions, d’ouvrir la porte à des financements pluriannuels, d’assurer la disponibilité de salles dans chaque quartier pour les associations et collectifs, et de mieux reconnaître leur rôle dans la co-construction des politiques locales. Nous voulons aussi faciliter l’accès matériel à la ville : plus de panneaux d’expression libre, plus d’espaces pour s’organiser, plus de lieux communs.
Ce relais collectif dans les rues de Toulouse est volontairement symbolique : nous assumons une campagne municipale qui parle santé, sport du quotidien, égalité d’accès, mais aussi lien social, vie associative et justice territoriale. Une ville en bonne santé est une ville où les gens se rencontrent, se soutiennent et ont des lieux pour faire ensemble – pas seulement pour consommer.
« Une ville qui ne protège pas la pratique sportive du quotidien n’est pas une ville en bonne santé. Une ville qui ne protège pas ses associations n’est pas une ville solidaire. Notre responsabilité, c’est de garantir les deux », poursuivent Maxime Le Texier et Régis Godec.
Rendez-vous au Capitole
Le village course installé place du Capitole et l’arrivée des épreuves en cœur de ville illustrent ce que nous défendons : un centre-ville rendu à la pratique sportive, au rassemblement populaire, à l’expression citoyenne – pas uniquement aux voitures ou aux logiques commerciales. 
Nous entrons dans la dernière ligne droite avant mars 2026 avec une conviction : Toulouse doit devenir une ville qui protège les corps, qui protège les liens, et qui protège celles et ceux qui font vivre la ville au quotidien – les associations, les éducateurs et éducatrices, les bénévoles, les clubs de quartier, les collectifs d’habitant·es. C’est l‘intérêt de tous et c’est avant tout cela, une politique sportive et sociale digne de 2026.

